Il était une fois, aux confins de l'Asie du Sud Est... deux anciens colons appelés Lady Tartine et Lord Quequette. Ils arrivèrent non pas à dos d'éléphants ou de porteurs mais avec le grand oiseau de fer. Oh my Dear, it's amazing !! Sur cette terre en forme de goutte d'eau, au milieu de l'océan indien, des petits bonhommes tous sales avec des jupes et des belles femmes en saris nous accueillent tout sourire, sur nos anciennes terres avec des regards curieux... La chaleur ennivrante, le ronron des rickshaws de Colombo et les sanitaires d’un autre monde, facilitent notre départ de cette petite capitale. Heureusement, le soir venu, les flutes des charmeurs de cobras nous dirigent vers les étendues verdoyantes des montagnes du royaume. En effet, nos chers ancêtres avaient construits une belle ligne de chemin de fer qui sillonne les régions montagneuses à travers les plantations de thé de Ceylan. Quelle emotion !! Ce trajet fabuleux avec les autochtones qui hurlent quand le train passe sous un tunnel, quel exotisme le “Shhhhh..ri Lanka”.

sri-lanka

Puis une étape dans la ville sainte de Kandy. Dans ce pays merveilleux, les Alices sont en saris et mangent des beignets, il n’y a point de lapin en retard, on ne croise que des chiens en errance. Toujours plus loin, toujours plus haut, telle est la devise de ma dulcinée Lady Tartine. Donc logiquement, nos sacs Louis Craddon atterrissent à Nuraya Eliya, la montagne (1800m). Une humidité plus forte que les dessous de bras d’un bonze en méditation en plein soleil, qui nous oblige à dormir sur notre couverture de survie (merci Jojo les bons tuyaux pour cet instrument). Une Corneille nous fait visiter la region à tir d’ails, mais l’heure du thé de Ceylan sonne toutes les demi-heures. Nos pieds plats et delicats foulent les montagnes les plus ardues comme la charmante bourgade d’Ella. Mais l’altitude, ca donne des ballonnements à notre tendre Lord Quequette, donc on se rapproche des plages et des odeurs de poiscailles pas frais. Les ablutions dans cet océan provoquent un bien-être instantané et rien que d'entendre le nom de la douce commune de Mirissa, nos coeurs chavirent, mon p’tit loup ! A peine le temps de s’initier à la pêche avec les locaux et de se baigner avec les tortues qu’il faut déjà entammer la remontée. Nous ne sommes jamais seuls au Sri Lanka, les amis fleurissent, surtout lorsque notre cher Lord met sa chemise de Mylord. Bien heureuse, qui comme Lady Tartine s’adapte à la cuisine plus que locale et heureusement que l’expression "on ressemble à ce que l’on mange" n'existe pas.., sinon à notre retour, vous viendrez chercher des gros egg rotis (une sorte de crêpes aux oeufs). Mes chers sujets, nous vous recommandons grassement le Sri Lanka où les gens sont bien plus précieux que leurs soit-disant pierres.