Après un vol de 18 heures avec Ethiopian Airlines (2 escales à Addis Abeba et Lomé), on pose le pied à Dakar en pleine grêve des taxis et transports... ça commence bien. Le temps de se remettre du décalage horaire et nous sommes partis pour un mois de decouverte du pays. Mais finalement, nous avons été refroidi par les prix réservés aux toubabs (les blancs) et par la manière dont on est perçu.
On dit souvent, le meilleur pour la fin..., mais là ce ne fut pas le cas !! Sur nos 17 destinations, c'est malheureusement la pire, désolés de vous l'apprendre. Il faut vivre 5 min au Sénégal en ayant la peau blanche et voir ce que ça entraine. Déjà leur obsession de l'argent les rend pénibles à l'extrême, d'autant que nous, on a atteint les fonds de caisses. Les enfants, les femmes, les jeunes, ils nous demandent toujours des ronds ("toubab, donnes moi l'argent"). Peuple qui a probablement un peu perdu ses valeurs africaines d'antan comme l'hospitalité (la teranga), mais par contre, on trouve des jeunes alcoolisés qui trainent leurs savates, ils font soit disant la quête pour des marabouts mais c'est simplement pour acheter de l'alcool et de la ganja. Et c'est les mêmes qui nous insultent gratuitement sur les plages ("racistes, colons, rentrez en France !!"). Ok c'est bon ! on a compris le message, on est pas prêt de revenir, on s'est même fait pisser dessus par un gosse.
