Dans la culture chinoise, le bien-être dépend essentiellement de l’équilibre du yin et du yang ou des flux d’énergie qui circulent, dans l’ensemble du corps. Un déséquilibre en médecine traditionnelle chinoise se traduit, alors, par des douleurs, des tensions, des troubles organiques, la baisse de moral ou encore une forte irritabilité.
Afin de rétablir l’équilibre, il existe de nombreuses techniques de restauration de l’énergie vitale telles que l’acupression et le shiatsu. Mais quelles différences peut-on constater entre le processus de diagnostic de ces deux méthodes ?
Acupression, un processus de diagnostic rattaché au massage tuina
Bien avant le massage shiatsu ou le traitement par acupression, le praticien effectue un diagnostic minutieux de l’état de son patient. L’acupression utilise un processus de diagnostic similaire à l’acupuncture étant donné qu’elle dérive des pratiques de cette dernière. En médecine traditionnelle chinoise, cette technique s’appelle « massage tuina » littéralement traduite par « phytothérapie chinoise ».
Le massage tuina consiste à réaliser un bilan énergétique complet de votre état afin qu’ensuite votre praticien identifie les différents points de pression à masser pour rééquilibrer votre énergie vitale. Pour ce faire, il réalise une analyse de la langue, du visage et prend votre pouls au niveau des deux poignets. Ces trois zones du corps permettent de mettre en évidence les troubles énergétiques qui vous font souffrir.
En médecine chinoise, il existe à peu près 361 points énergétiques à stimuler. Ces points se répartissent sur l’ensemble du corps au niveau de 14 différents méridiens. À cela se rajoutent 48 autres points non situés sur des méridiens.
Mais peu importe, pour les stimuler, il suffit d’appliquer une pression yin & yang à des endroits particuliers du corps. Le défi en digitopuncture consiste, donc, à trouver les bons points de pression que l’on doit stimuler convenablement. Sur lemonn.fr, vous trouverez de plus en plus d’informations sur les éléments qui différencient l’acupuncture et le shiatsu.
Shiatsu, un traitement à partir du diagnostic du Hara
Le massage shiatsu de son côté utilise un processus de diagnostic basé sur les principes du Hara. Il s’agit d’un traitement japonais qui tient en compte l’état de l’abdomen dans le traitement des maladies et des déséquilibres énergétiques. Hara se traduit d’ailleurs par « abdomen » en français.
Dans la médecine japonaise, l’abdomen se place au centre des préoccupations de toute forme de thérapie traditionnelle. Ceci s’explique par le fait qu’il est situé au centre du corps et se lie à de nombreux méridiens sur lesquels se situent plus d’une centaine de points de pression.
Afin de déterminer l’emplacement idéal de ces points, le masseur réalise une palpation douce de votre abdomen. Néanmoins, il peut, également, analyser d’autres zones du corps en vue de vérifier si ces zones ne seraient pas étroitement liées aux méridiens en déséquilibre.
Le diagnostic Hara va fournir toutes les informations dont votre praticien a besoin pour rétablir votre énergie vitale.
Acupression et shiatsu : une approche différente des points de pression
Le massage shiatsu se traduit par une forme japonaise de l’acupression. En effet, ayant constaté des bienfaits de l’acupuncture en Chine, les Japonais l’ont introduit dans leur pays, mais en utilisant, principalement, la pression des doigts comme méthode d’approche.
Alors qu’en médecine traditionnelle chinoise, cette technique est loin de suffire pour rétablir l’équilibre du yin et du yang. Outre la pression des doigts, l’acupression peut, également, se servir de nombreuses autres méthodes d’approche : poussée, pression circulaire, friction, lissage, vibration, percussion, manipulation, étirement, pincée roulée… Et pour ce faire, le praticien peut utiliser ses coudes, ses avant-bras, ses poings, parfois même ses genoux en plus des mains et des doigts.
Aussi, en massage shiatsu, vous êtes habillé et vous vous allongez sur une sorte de futon. En massage par d’acupression, l’on vous place sur une table de massage en posture allongée. Et selon les points de pression à stimuler, votre praticien peut vous recommander de garder vos habits ou de vous déshabiller.